La commotion cérébrale chez l’enfant
La commotion cérébrale est sans doute l’une des blessures les plus craintes par les parents. À voir les petits courir, sauter, chuter ou se cogner, se demander si les chocs subis – surtout à la tête – sont graves est tout à fait légitime.
Cela dit, tous les coups que pourra recevoir un enfant ne mènent pas toujours à une commotion cérébrale. La plupart restent sans symptômes, mais pas sans inquiétudes tout de même !
En cette période de rentrée, faisons donc le point ensemble sur la commotion cérébrale chez l’enfant, ses causes, ses symptômes et les gestes à prodiguer.
Commotion cérébrale chez l’enfant : causes et symptômes
La commotion cérébrale est une conséquence d’un choc porté à la tête par coup direct comme indirect. Le cerveau est alors secoué à l’intérieur de la boîte crânienne, et son fonctionnement peut en être plus ou moins perturbé. Chutes, ballons lancés trop fort, collisions dans une partie de tague, un match de soccer ou de hockey : on se rend vite compte qu’il y a de fortes chances que les enfants souffrent un jour de cette blessure.
Les premiers symptômes se manifestent en général quelques heures après le choc. Ceux-ci peuvent toutefois se manifester jusqu’à 48h après l’incident. Il est donc important de surveiller l’état de l’enfant pendant cette période, car d’autres effets peuvent se déclarer plus tardivement.
Quatre catégories de symptômes sont connues :
- Les symptômes physiques : maux de tête, nausées, vomissements, étourdissements, perte d’équilibre, sensibilité à la lumière et aux bruits et vision brouillée.
- Les symptômes cognitifs : troubles de la mémoire, de la concentration, fatigue extrême, fonctionnement au ralenti, somnolence, confusion.
- Les symptômes émotionnels : susceptibilité, tristesse, anxiété ou plus grande émotivité générale.
- Les perturbations du sommeil : insomnie ou à l’opposé, besoin de dormir plus que d’habitude.
Votre enfant a subi un choc à la tête et aucun de ces signes n’est apparu, ni tout de suite après l’accident ni plus tard ? La vie peut reprendre son cours.
En revanche si vous observez l’un de ces effets, que faire ?
Que faire si je soupçonne une commotion cérébrale chez mon enfant ?
Votre enfant souffre d’un ou de plusieurs symptômes décrits auparavant ? Contactez rapidement un médecin ou physiothérapeute qui vous donnera l’heure juste sur son état. Si vous n’avez pas la possibilité de rencontrer un professionnel à court terme, vous pouvez aussi appeler Info-Santé au 811.
Dans les cas les plus préoccupants, l’enfant peut présenter des signes plus sévères, comme :
- Une perte de conscience.
- Des convulsions.
- Des maux de tête sévères ou qui augmentent.
- Des vomissements importants.
- Un grand état de confusion.
- Une douleur vive au cou ou grande sensibilité du cou
- Une vision double
- Des difficultés à marcher ou à parler.
- Une faiblesse, des picotements ou des engourdissements dans un/les bras ou les jambes.
- Son état de conscience se détériore
- Déformation visible au niveau du crâne
- État de plus en plus agité ou combatif
Que vous ayez déjà vu un médecin ou non, ces signes doivent être considérés comme des signaux d’alarme. Dans un tel cas de figure, vous devez immédiatement vous rendre à l’urgence.
Lorsque la commotion cérébrale chez l’enfant est diagnostiquée, plusieurs étapes doivent être respectées, afin de garantir un retour aux activités scolaires et sportives optimal. C’est à ce moment que les physiothérapeutes peuvent vous accompagner. Par la mise en place de protocoles de retour aux activités cognitives et sportives et par leur travail conjoint avec le médecin, ils sont en mesure d’élaborer un plan de traitement personnalisé pour votre enfant. Ils seront également en mesure de travailler sur l’équilibre, éliminer les épisodes de vertiges, soulager les douleurs cervicales, et faciliter un rétablissement progressif et sécuritaire.
Les équipes de Physio Élite ont conscience de l’inquiétude que génère une telle situation pour les enfants et les parents. Leurs interventions caractérisées par un professionnalisme reconnu et par une capacité d’écoute et d’empathie permettront à toute la famille de passer à travers cette épreuve avec beaucoup plus de sérénité.
Sources :
- Naître et Grandir. Commotion cérébrale chez l’enfant de 5 ans et plus. 2020.
- L’Actualité. Que faire quand un enfant a un choc à la tête ? 2024.
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