Commotions cérébrales : Quoi faire et quand consulter ?
Loin de n’être qu’un dommage collatéral de sports violents comme le hockey ou le football, les commotions cérébrales peuvent être consécutives à des coups reçus, à des chutes – de vélo par exemple -, ou encore, à des accidents de travail. Lorsque l’impact touche la tête, le cou, le visage et même le corps, il y a un risque pour que le cerveau bouge et crée un cisaillement au niveau des neurones à l’intérieur du crâne. C’est cela qui entraîne des commotions.
Autrement dit, nous sommes bien plus nombreux que nous le pensons à être potentiellement victimes d’une commotion cérébrale. De là la pertinence de la reconnaître, de savoir quoi faire et quand consulter.
Commotion cérébrale : la reconnaître et savoir quoi faire
Par son caractère interne, la commotion cérébrale est qualifiée de «blessure invisible». D’où l’importance de surveiller l’apparition de tout symptôme après l’impact. Des symptômes qui peuvent être très variés, nombreux, mais surtout qui peuvent être différents d’une personne à l’autre, et se manifester jusqu’à 48 heures après le choc.
De manière schématique, les signes avant-coureurs d’une commotion cérébrale peuvent être rangés en 4 catégories :
- La première regroupe les symptômes qui touchent le corps (étourdissements, maux de tête, nausées, sensation de pression dans le crâne, perte d’équilibre, sensibilité au bruit, à la lumière, vision brouillée…) ;
- La seconde considère ceux qui affectent la pensée (confusion, somnolence, difficultés à se concentrer, pertes de mémoire, fatigue, manque d’énergie…) ;
- La troisième s’intéresse aux émotions (irritabilité, nervosité ou angoisse, forte émotivité, impression d’être « dans le brouillard », tristesse…) ;
- Enfin, la dernière est relative au sommeil (insomnie, mauvais sommeil ou besoin accru de dormir…).
Et cette liste est loin d’être exhaustive ! Dans tous les cas, si de tels signes se manifestent, vous devez absolument prendre les précautions qui s’imposent, c’est-à-dire une période de repos de 48 heures suivie d’une reprise graduelle des activités mentales et physiques, selon votre évolution.
Durant cette période :
- Stoppez toute activité sportive ou physique à risque de chute ou d’impact ;
- Évitez les occupations intellectuelles prolongées (devoirs, lecture…);
- Si possible, abstenez-vous de conduire ;
- Réduisez le visionnage d’écrans ;
- Ne consommez aucune boisson alcoolisée ou énergisante, de drogue ou de somnifères.
Se tenir tranquille ne signifie pas pour autant passer la journée au lit ! Répondez à vos besoins primordiaux d’alimentation, d’hydratation et de sommeil tout en diminuant vos efforts. C’est cette formule qui vous permettra de récupérer plus rapidement.
Les signaux d’alerte pour consulter
Bien qu’impressionnante, cette panoplie de symptômes ne comprend pas encore les signaux d’alerte qui exigent une consultation médicale urgente :
- Douleur au cou ;
- Vision double ;
- Perte de conscience ;
- Crise épileptique ou convulsions ;
- Vomissements répétés ;
- Sensation de faiblesse, de picotement ou de brûlure dans les bras ou les jambes ;
- Aggravation des signes listés plus tôt.
Dès que l’un d’eux apparaît, vous devriez immédiatement vous rendre à l’urgence ou dans un établissement en mesure de vous fournir rapidement une évaluation.
À ce titre, les cliniques de physiothérapie sont en mesure de vous prodiguer un examen complet. Deux objectifs pour elles : catégoriser vos symptômes et élaborer un programme d’exercices pour une reprise progressive de vos activités.
Véritable partenaire de votre mieux-être, la clinique de physiothérapie Physio Élite s’inscrit dans cette volonté de favoriser votre guérison de manière réfléchie, personnalisée et optimale. Avec elle, continuer à profiter de la vie à son plein potentiel devient plus tangible. Et puisque personne n’est à l’abri d’un accident, il est bon de savoir sur qui l’on peut compter pour s’en remettre !
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